Synopsis :

« Tôt ou tard, vient l’heure d’affronter ses démons…

À la mort de sa grand-mère qu’elle adorait, Sandra, quarante ans, se voit remettre des lettres et des carnets de son aïeule. Rivka y livre un témoignage poignant sur sa jeunesse dans le Paris de l’Occupation, les rafles, la terreur, le chaos. Mais il y a plus. Par-delà la mort, la vieille femme demande à sa petite-fille d’accomplir une mission.

Une mission qui obligera Sandra à retourner à Paris, ville maudite, sur les traces de son amour de jeunesse, Alexandre. Un homme étrange, hypnotique et manipulateur dont Sandra ne pensait plus jamais croiser la route… Pour elle, l’heure est venue d’affronter ses démons ».

 

Quelques mots sur l’auteure :

« Née à Nice en 1984, Anne-Sophie Moszkowicz vit aujourd’hui à Paris, où elle travaille dans l’édition. Sa famille lui a transmis deux choses : l’importance de la mémoire et la passion des mots. A l’heure de fonder sa propre famille, ses racines la rattrapent. L’écriture s’impose alors à elle. N’oublie rien en chemin est son premier roman ».

 

Mon avis :

J’ai caressé la couverture de N’oublie rien en chemin au Festival du Livre de Nice, le 4 juin 2017. Je voulais rencontrer Anne-Sophie pour discuter avec elle, mais je l’ai loupé. Merci aux Escales et à https://www.netgalley.fr, de m’avoir donné l’occasion de découvrir cet ouvrage lu dans la nuit du 8 au 9 juillet.

Il semblerait que l’écrivaine ait orienté ses recherches et peut-être aussi ses souvenirs, vers « l’héritage » laissé par la Seconde Guerre mondiale. Chose surprenante, ou pas ? La dernière volonté de la grand-mère de Sandra, c’est de lui léguer plusieurs carnet de marque Moleskine ( pour une fan de papeterie comme moi, c’est un détail qui compte). Ceux-ci contiennent le récit d’une existence marquée par la cruauté du régime nazi. En effet, la persécution et la spoliation des biens du peuple juif ont brisé le coeur de RIVKA tout en la forçant à prendre l’habitude de vivre cachée même quand cela n’était plus nécessaire.

Au fil des pages, le lecteur va, si ce n’est pas déjà fait, se rendre compte du poids des heures les plus sombres de l’Humanité sur les générations suivantes. Tandis que la petite fille de la défunte revendique ses origines en suivant les pas des plus anciens membres de sa famille, Alexandre son amour de jeunesse, se sent coupable de l’opportunisme de ses aïeux.

Ce nouveau roman démontre toute la sagacité de son auteure mais malgré la relecture de plusieurs passages impliquant directement le personnage masculin de cette histoire, je ne suis pas parvenue à lui accorder ma confiance.

 

 

Date de sortie : 11 mai 2017
Éditeur : Les escales éditions. Collection : Domaine français
133 pages
16,90 € / 11,99 €
Site internet : http://www.lesescales.fr / https://www.netgalley.fr